Sculptures et Vahinés
Vahinés Purutu
"La Beauté des choses existe dans l'esprit de celui qui les contemple" (HUME David)
Vahiné Purotu (Jolie femme en langue Tahitienne) sous un autre angle .
Sulpture en bois de Miro (Bois de rose Polynésien)
Amphitrite
Sur la plage de sable fut trouvé
Le bois noueux et tourmenté
Par sa forme , déjà les lignes
De la sculpture se dessinent
Dans le bois aux couleurs marron
J'y vois dans mon inspiration
Amphitrite et son poisson
Allant rejoindre Poséidon
Mais il faudra d'abord manier
La gouge ronde et le maillet
Enlever les fibres et les copeaux
A l'aide des fers et des ciseaux
C'est ainsi que s'achemine
La silhouette fine et féminine
De cette déesse sous-marine
Sortant de l'eau cristalline
La chevelure de Bérénice
Bérénice avait en exécution un vœu
De consacrer sa chevelure aux dieux
J'ai voulu, à ma façon reprendre
Et donner une suite à cette légende
Qui pendant longtemps fut pour les marins
Une aide en mer pour trouver le chemin
Aujourd'hui, pour trouver sa position
On néglige souvent la constellation
Depuis les satellites d'observation
Le récepteur nous donne la destination
Bérénice retrouve ici sa chevelure
Dans la réalisation de cette sculpture
La chevelure de Bérénice est une constellation de l'hémisphère Nord.
Elle doit son nom à une légende qui nous vient de l'ancien royaume d'Egypte et qui raconte que Bérénice (246-221 Av. JC)promit de sacrifier aux dieux sa belle chevelure si son époux, Ptolémée revenait de la guerre. Son voeu exhaussé, elle offrit ses nattes dorées au temple de Vénus mais le précieux trophée fut volé dans la nuit. Afin d'apaiser la colère du roi, l'astronome Cano de Samos déclara qu'il avait été transformé en étoiles par les dieux
La danse de la Vahiné
Elle danse pieds-nus la vahiné
Au son rythmé des " to'érés" (1)
Et des petits Ukulélés
Sur le sable fin et brulé
La musique lui donne des ailes
De ses bras frêles couleur cannelle
Elle retient du vent ses longs cheveux
Elle les recoiffe d'un geste gracieux
Son corps oscille avec aisance
Et son plaisir en est intense
Elle va et vient en alternance
En gardant toujours la cadence
A l'occasion de ses mouvements
Elle trouble par ses gestes lents
Lorsque le paréo s'entrouvre
Quand les courbes se découvrent
Elle replace alors son "moré" (2)
Sur les formes qu'elle dissimule
De ses hanches qui ondulent
Puis elle reprend son tamouré
(1) "toéré" Instument de percussion taillé dans un tronc d'arbre
(2) "More" Jupe de danse Polynésiènne en fibres végétales "
Sculpture en Bourao (bois de rose Polynésien)
Figure de proue
Sculpture inspirée de la déesse ailée Niké
Je l'ai ciselée dans un rameau de Miki
Arbrisseau rabougri de la Polynésie
Poussant le long des passes rétrécies
Des "Hoas" de Hao ou d'Apatiki
La tête perdue telle Victoire de Samotrace
Mais elle ne pourra comme elle, laisser sa trace
N'ayant qu'une aile à l'un de ses deux bras
Le triomphe et la gloire, elle ne connaîtra pas
Pourtant, semblable à cette déesse sans tête
Elle s'élance, le buste tendu et puis s'entête
Défiant ainsi le vent et toutes les tempêtes
Qu'elle devra affronter autour de la planète
Claude
Niké : Divinité ailée grecque symbole de la victoire
Apataki et Hao : Petits atolls coralliens de la Polynésie
Miki-miki : Arbuste poussant sur les atolls
Hoas : Chenal de communication d'un atoll entre le large et le lagon
L'envol
Et démonstrative
Formes suggestives
Son corps se lève
Et puis se soulève
Comme dans un rêve
Un rêve à la "Folon"
Image à l'horizon
Propice à l'évasion
Afrique
Femme marron et dévêtue
Au ventre rond et tendu
Elle marche dans la savane
Au son rythmé du tam-tam
Sous la voûte céleste étoilée
Vers la grande forêt parfumée
Chevelures parures
Lumière de septembre
Propice aux jeux d'ombre
Ce joyeux clair-obscur
Valorise la sculpture
De la chevelure parure
Sculptée dans un bois de Miki-Miki (pemphis Acidula) de l'attol de Hao (Polynésie)
Tombant sur l'encolure
De cette petite sculpture
Son ondoyante chevelure
Lui sert de jolie parure
Sculptée dans un bloc de Stéatite (pierre savon) région de poébo (Nord est de Calédonie)