Bretagne
Ma Bigoudène
Ma Bigoudène-
De Tronoën-
Elle se promène-
Dans son domaine-
Son bois d’amour-
Vaut le détour-
Puis un beau jour-
Lors d’un parcours-
Elle m’emmène-
Sous le grand frêne-
Ses yeux d’ébène-
Me disent je t’aime-
Je sens ses doigts-
Ses mains sur moi-
Suis en émoi-
Et maladroit-
Sa coiffe blanche-
Pour le dimanche-
Sa jupe brodée-
Sont enlevées-
Ses porte-jarretelles-
Et ses dentelles-
Tout doucement-
S’envolent au vent-
Désirs brulants-
Plus de tourments-
C’est le printemps-
Quels doux moments !
Sans préambule-
Nos corps ondulent-
Accord des corps-
Et des : Encore !
Mes doigts lutins-
Sur ses deux seins-
Baisers câlins-
Plaisirs divins-
A Tronoën-
Je reviendrais-
Et rejoindrais-
Ma Bigoudène-
Fiction pour accompagner cette mosaïque
Bretagne
(1)
Que ma Bretagne est jolie
Sous le soleil ou sous la pluie
Dans la tempête et le crachin
Du Finistère à l’ile de sein
En Arcoat ou en Armor
De la Cornouaille au trégor
Les korrigans nous entrainent
Dans la lande près des dolmens
C’est une région qui bouge
Avec ses bonnets rouges
Quand ils bloquent les grands axes
Et s’opposent à l’écotaxe
Penn coat ou bien penn du
On dit les Bretons sont têtus
Ils se sont toujours battus
Pour garder leur Gwenn-ha-du
En forêt de Brocéliande
Ce réservoir de légendes
On y trouve des lutins
Et le tombeau de Merlin
La jolie fée Morgane
La maison de Viviane
A la fontaine de jouvence
Je retrouve mon enfance
(1) Bigoudène (Pâte de verre) pour illustrer ce poème
Triskel
En réalisant ce symbole breton
Emblème tels l’hermine et le dragon
J’ai voulu honorer à ma façon
Ce pays de légendes et traditions
Ô ma Bretagne, pays où je suis né
De tous les pays où je suis allé
Au grand jamais je ne t’ai oubliée
Car pour moi tu es mon petit Liré
Je revois tes bruyères et tes ajoncs
Tes petites églises et tes grands pardons
Les îles et les abers du pays Léon
Couverts de varech et de goémon
Ton bocage et tes champs d’artichauts
Les parcs à huitres et les bouchots
Le découpage de ta côte sauvage
La bruine salée sur mon visage
J’aime les genêts fleuris de tes landes
Marcher dans la forêt de Brocéliande
Admirer tes menhirs et tes dolmens
Tes enclos aux calvaires, et tes fontaines
Pêcher à pieds les jours de grandes marées
Sentir les embruns aux odeurs iodées
Sur ta côte granitique et tes rochers
Bretagne, je me plais à te retrouver
Les Galettes du Cléray
Aujourd’hui c’est jour de fête
Je vais faire des galettes
De bonnes galettes au beurre
C’est sur, il n’y a pas meilleur
Des galettes au Sarrazin
Du pays Armoricain
Pétri dans une terrine
Avec l’eau et la farine
J’étale la pate à la raclette
Et la retourne à la palette
Je mets ensuite la garniture
Le beurre ou bien la confiture
Il y a aussi la galette saucisse
Que l’on mange avec délice
Les œufs miroirs et le jambon
Ou du fromage et des lardons
Dégustées dans le lait ribot
De préférence je prends du bio
Aux champignons et au conté
Ou à l’andouille de Guémené
Ces bonnes galettes de Bretagne
Le cidre doux les accompagne
C’est un menu très typique
De cette région celtique
Vacances au Cléray
De retour en vacances
Dans ce petit coin de France
Combien j'ai douce souvenance
Des années de mon enfance
Au pays de ma naissance
C’est au cœur d’un pays perdu
Et pourtant comme il m’a bien plu
Je revois ses prairies herbues
Le bas des landes et ses feuillus
Les grenouilles et les crapauds
Le long des berges du ruisseau
Le vent qui courbe les roseaux
Où venaient boire les troupeaux
Les jours de pêche aux anguilles
Dans le petit étang tranquille
Le vol des libellules agiles
Restent pour moi indélébiles
Ma Bretagne (A la manière de....)
Jacques Brel
La Bretagne c’est mon Armorique à moi
Et même qu’elle est trop bien pour moi
Johnny Halliday : Mon Armorique à moi
C'est une route sans portique et sans feux rouges
Et dans ma mémoire, la révolte des bonnets rouges
Claude Nougaro : Ma Bretagne
C’est une petite fleur dans une ville en pluie
Et moi qui la cueille au milieu de la nuit
Paul Verlaine
En Bretagne, la vie est là aujourd’hui
Le ciel est par dessus les toits si gris
Cela lui donne cette Celtique mélancolie
Charles Trenet
En Bretagne : y a de la joie
Le ciel bleu par-dessus les toits
Je m’éveille de mon lit
J’ai rêvé, car le ciel est gris