Sculptures et Poèmes

Sculptures et Poèmes

La Vahiné

 

Journée internationale des femmes  (8 mars)

                Réalisation (mosaïque et poème) dans le cadre de la journée des  femmes.

                Exposition à la bibliothèque  Bernheim de Nouméa

                 On les appelle, Mesdames, Mesdemoiselles, Fräulein, Señorita. Etc….

                En Polynésie, on dit Vahiné.  Voici donc : la Vahiné en hommage à toutes les femmes

 

La Vahiné    (mosaïque inspirée d’un  tableau du peintre  Philippe Dubois)

 

Vahiné sur le rocher.jpg

 

      

        Assise sur son rocher, la vahiné

         Aux cheveux longs et parfumés

         Vêtue d’un paréo jaune et nacré

         Sous le ciel azuré,  tout est figé

         Seule au loin la vague semble agitée

 

         Sur son épaule une petite ombrelle

         Protège sa peau couleur cannelle

         Au loin résonnent  les mélopées

         Et les concours de tamourés

         A l’ombre des palmiers penchés

 

         Sur son oreille une fleur de tiaré

         Agrémente ses longs cheveux tressés

         Qui ondulent au vent des alizés

         Elle semble perdue dans ses pensées

         Dans l’attente de son cher  Tané  (1)

 

                                                              Claude  

                                                                                                             (1) Tané : Homme en polynésien    


30/03/2013
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O Tahiti E

 

 Polynésie et Poésie

On ne peut évoquer la Polynésie sans penser aux vahinés mais aussi à la poésie. On peut remarquer d'ailleurs que le mot  Poésie est contenu in extenso dans le mot Polynésie 

                                                            ( Claude H. )

 

Tahiti,  bout de terre émergée

Petite île  et paradis caché

Aux confins du rêve et réalité

     Lagons bleus, plages ensoleillées

Sur la grève un palmier penché

 

 

 

Accueil et colliers tressés

Paréos et chemises bariolés

Au loin résonnent  les mélopées

Accompagnées des Ukulélés

Des danseurs et des vahinés

 

      

    Courses de pirogues et alizés

Poisson cru au  coco râpé

Couchers de soleil orangés

Tahiti terre de volupté

Vers toi vont mes pensées

 

 

LA  VAHINE   (Acrostiche)

 

La vahiné s'est présentée

Avec sa couronne de tiaré

 

Vous  m'avez alors invité

A  pratiquer  le tamouré

Hélas, je ne sais pas danser

Il  m'a  bien  fallut  essayer

Ne pouvant  vous refuser

Et vous m'avez envouté !

 

 

T A H I T I

 

Tahiti sable chaud et cocotiers

Abondance de fleurs et de colliers

Hédonisme et joie de vivre

Ile de rêve  et de volupté

Tes sourires et tes lagons sableux

Il fait très beau sous ton ciel bleu

 

PICT8621.JPG

 FLASCH-BACK à TAHITI

 

 

Te souviens-tu de nos sorties en mer à Taravao

Allongés  dans notre petit bateau à l’ombre du tau

Seuls entre ciel et mer nous écoutions le bruit des vagues

Dans ce décor paradisiaque où glissaient les pirogues

 

 Tu nageais dans cette eau limpide  telle une belle ondine

Je t’observais et admirais tes jubilations marines

Les vagues  clapotaient et venaient se briser sur les récifs

Placide  tu te jouais des flots de tes mouvements lascifs

 

Lagons bleus et sable blanc, sur la grève un palmier penché

Au loin, le soir nous entendions résonner les mélopées

Tahiti la volupté,je retrouve les belles images du passé

Ce temps du bonheur aujourd'hui pour moi reste gravé

                                                                                   

                                                                                                                              Claude H.

 

 

 

Te Vaa'a  (La pirogue en Tahitien)

 

Elle vogue

La pirogue

Sur le lagon

Près du ponton

 

Elle glisse

Sur la mer lisse

Au clair de lune

Vers la lagune

 

La nuit est tombée

Au loin les Vahinés

Couronnées de Tiarés

Chantent des hyménées

 

Accoudé  sur le  bastingage

Je vois la vague et son sillage

Je sens le vent sur mon visage

Fraicheur et léger massage

 

Sous le balancement des palmes

J'entends le clapot de la rame

A contempler ces petits bonheurs

Je peux ainsi rester des heures

 

Les Marquises (Jacques Brel ; extrait)

"Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard
Le cœur est voyageur, l'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d'amour
Que les sœurs d'alentour ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont, les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je te dise : gémir n'est pas de mise
Aux Marquises"


 


Danses Marqusiennes by pacificlaude

Hiva Oa   Petit bijou des marquises

 Hiva Oa, Hiva Oa

Tu as inspiré Gauguin

Avec ses palettes et fusains

Maison du jouir et Tehura (1)

 

Hiva Oa, Hiva Oa

Tu as fait chanter Jacques Brel

Jef, Amsterdam ou Bruxelles

Et pour finir Atuona (2)

 

Hiva Oa, Hiva Oa

Petite île des Marquises

Les belles vahinés lascives

Les sculptures et les tapas (3)

 

Hiva Oa, Hiva Oa

Chevaux sauvages en liberté

Mégalithes et pierres gravées

Grands Tikis de Ta'a Oa (4)

 

Hiva Oa, Hiva Oa

Jolie île, tu m'as fait rêver

Tes montagnes et vertes vallées

Tes cascades Henua Enana  (5)

 

 

(1)    Modèle marquisienne et épouse de Gauguin

(2)    Petit village de Hiva Oa où sont enterrés Jacques Brel et Gauguin

(3)   Le plus grand site archéologique des Marquises

(4)    Etoffe végétale obtenue par la technique  de l'écorce battue (Murier, ficus)

(5)   Terre des hommes en langue Marquisienne

 

Danses Marquisiennes

 

Accueil Polynésien: Colliers de fleurs de Tiarés

 

Transports en commun à Tahiti (appelés Trucs)

 

 Attols des Touamotus

 

Motu (petit ilot) sur le platier corallien de l'attol de Hao

 

Oiseaux marins de polynésie

Gygis ou Sternes blanches appelées Pira'e en Tahitien.

Lorsque l'on a eu l’occasion d’admirer les évolutions aériennes de la Gygis dans le ciel azur des atolls Polynésiens on ne peut oublier ce spectacle . 

 

La Gygie à aussi la particularité de ne pas faire de nid et  pond son unique œuf sur une branche, où l’œuf reste posé en équilibre des plus précaires.

 

Le mâle et la femelle, se relaient pour le couver en prenant d’infinies précautions

 

Maison sur pilotis à Takapoto

 

La cocoteraie de Tikéau

 

A l'intérieur de l'ile de Tahiti (Vallée de la Maroto)

 

Presqu'ile de Taravao (Puunui)

Rivière de Tiahupo

Rivière de Tiahupo.jpg

 

 

Lagon de Bora Bora

 

Raie Manta dans le lagon

 

La passe de Mahupiti

Le village de Mahupiti (Ile de Mahupiti : La plus petite île de la société)

 

Retour de pêche

 

Le Ahi ma'a : Four traditionnel Polynésien pour cuire les aliments à l'étouffé

 

Coucher de soleil à Hao ( Atoll desTuamotu)

L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.

                               José Maria de Heredia

 


Danse Tahitienne by pacificlaude


Tamouré by pacificlaude

 

Tag à Papéeté2.JPG

La Tahitienne Rouge ; Oeuvre de Set et HTJ  rue Edouard d'Anne à Papeete

 

P1070400.JPG

Personnages de l'artiste KOBRA


04/01/2011
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Rasta Coco

 

 

Une racine de cocotier

Pour la coiffure dreadlockée

Une branche de Bancoulier

Pour la sculpture élancée

Voici le visage émacié

Tel  Haile Sélassié

 

Descendant du Dieu Jah

Et de la reine de Saba

Les cheveux torsadés

Il écoute  le  Reggae

Et fume la Marijuana

Qu'il appelle la Ganja


       

 

      Les Yeux dans la fumée

      Des volutes sortant du nez

      Sous sa crinière de lion

      Dans sa contemplation

      Il ne sait plus discerner

      Entre rêve et réalité


      

 

      L'image  se fixe et se dissipe

      Il fait nuit sur la presqu'île

      Avec ''Kaya'' il va partir

      Et son esprit va s'engourdir


       

               Kaya :Nom d'un album de Bob Marley .  C'est aussi le nom de « l'herbe » en patois rasta 

 

"La coiffure des rastas est la preuve que l'on peut s'tresser tout en restant cool"

                                                            Citation de SUMOUPS scénariste de BD

 

 


22/01/2010
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Le Moulin de mes ancêtres

 

Pendant plus d'un siècle

Le moulin avec ses ailes

Bien installé sur la colline

Domine et produit sa farine

 

François est le dernier meunier
Sur son moulin, il doit veiller
Jusqu'à l'année mil neuf cent vingt
Surveiller et moudre les grains


Pour savoir d'où vient la tempête
Souvent il surveille sa girouette
Les ailes, il doit déshabiller
Et la toiture réorienter


Et puis un jour de dépression
Une grande tempête a eu raison
Des engrenages et alluchons
De notre pauvre meunier Breton

 

Fallut bien se rendre à la raison
Des dommages sur l'installation
Se rendre compte des déchirures
Sur les grandes ailes et la voilure


Ne pouvant faire de réparations
Faudra changer de profession
Le haut du moulin démoli
Servit à faire une écurie


 

A cette époque quand il  tournait,                   

Le bruit des meules on entendait                     

Jusqu'aux  maisons du bourg              

Depuis; il est devenu  sourd !

    

                                          

Ce cher moulin j'en ai rêvé,

Et dans mes rêves il revivait.

Pendant six mois à peine levé

A ce projet  je retournais,

 

 

Sa tour : très haute,  je la projetais

Semblable à celle de la ²Hautais² 

Et comme cela nous la verrions 

Sa belle silhouette dans la région

 

 

Je demande donc la permission 

D'une demande de restauration.

Mais ce que j'avais oublié

C'était la DDE très zélée       

       

                                                                     

Sans cesse il me fallait fournir,

Documents à n'en plus finir.

Adresser plusieurs missives,

Plans, et notices  descriptives  

 

 

Mais ça y est : aujourd'hui enfin,

J'ai obtenu le  parchemin

Qui me permettra dès demain

De restaurer  ce vieux moulin  

    

                                                                  

Qui durant toutes ces années

Ne fut jamais abandonné

Malgré son inactivité, 

Il fut toujours sollicité    

       

                                                         

Souvent et aujourd'hui encore

Placé là,  il sert de décor

Aux parents et enfants les plus beaux

Qui viennent se faire faire la  photo.

 

 

En effet ;  il est maintenant de tradition

Après chaque fête, bons repas et  réunions

Pour les portraits de famille assise sur un banc

Il sert très souvent de décors en arrière plan

 



Le poème  ci-dessus est paru dans le N° 17 (page 15)  du magazine de la Fédération des moulins de France:    "le Monde des Moulins"       internet www.fdmf.fr

La tour de ce moulin construite en 1803 était à l'origine haute d'une douzaine de mètres, solidement construite en petites pierres plates de grès blanc trouvées dans les environs.  

La charpente du toit conique  était recouverte comme tous les moulins de l'époque de petites lattes de châtaignier moins lourdes et plus résistantes aux vibrations que les ardoises. L'entrée du moulin se faisait par deux portes; une située à l' Est l'autre à l'Ouest en fonction de l'emplacement des ailes, deux cheminées existaient également : une au rez-de-chaussée dont le conduit débouchait sur la façade Nord et la deuxième à l 'étage débouchant sur la façade sud.

Cette asymétrie d'emplacement des cheminées  permettait au meunier de pouvoir toujours faire une bonne flambée de  feu pour se réchauffer l'hiver mais aussi pour préparer son repas. En effet lorsque le vent soufflait dans l'orifice de cette cheminée, le tirage était impossible et l'intérieur du moulin devenait très vite irrespirable à cause de la fumée refoulée par le vent. C'était aussi une précaution supplémentaire de ne pas mettre le feu à la voilure qui passait devant l'ouverture de la cheminée. Les dernier meuniers ayant fait fonctionner ce moulin à vent  sont : mon Arrière-grand-père François et son fils , mon grand père Eugène

On dit que les bons meuniers "naissent le cul sur les meules!".  Eugène était de ceux là : Il avait appris son métier tout jeune en regardant son père François  travailler. Les moments creux étaient consacrés aux réparations, à l'entretien et au rhabillage (ou picage) des meules avec un marteau pointu en acier trempé pour refaire le rugueux de la surface. Le métier était très difficile. Il ne faut pas oublier qu'étant tributaire du vent les horaires de travail étaient assez imprévisibles.  Lorsque le vent soufflait, la journée de travail avait une fâcheuse tendance à se prolonger, voire atteindre les 24 heures. Cette journée devenait donc particulièrement pénible et le lendemain il fallait être à nouveau  à la tâche. En effet le meunier est un personnage important et reconnu, il ne doit pas décevoir car il est un maillon  très important de la chaîne alimentaire. Le pain est l'aliment de base le plus utilisé à cette époque 

L'année 1914 est une année très difficile pour la famille; la grande guerre est déclarée entre l'Allemagne et la France . A 35 ans Eugène doit partir au front. Il  laisse sa femme  avec ses quatre enfants. Comme toutes les femmes de cette époque elle a su  prendre la relève et assurer en l'absence de son mari le fonctionnement du moulin à vent aidée par son beau père qui n'est plus très jeune. Le travail ne manquait pas,  pour mettre l'installation en mouvement, on devait orienter la toiture du moulin face au vent et déployer sa voilure. Pour que les ailes soient toujours orientées face au vent et puissent entraîner le mécanisme, la tête du moulin  était posée sur un chemin tournant, ce qui permettait de faire pivoter la toiture à 360° et pour cette manœuvre, il fallait  à l'aide d'un cheval  faire pivoter le toit avec la queue du moulin (composée d'une longue perche en bois), appuyée au sol pour orienter les vergues face au vent. En fonction des vents on devait développer plus ou moins les voiles sur les vergues des ailes. Hélas un jour, une tempête arrive trop rapidement ; les voiles des ailes n'ont pas été réduites assez vite et le moulin s'emballe ; la vitesse de rotation de l'axe qui entraîne le mécanisme des meules est tellement élevée que tous les engrenages en bois volent en éclat. La guerre terminée Eugène revient de la grande guerre. Il découvre les dégâts causés à son moulin. il constate avec tristesse que les « alluchons » sont  tous brisés .

L' alluchon  était le nom donné aux dents de l'engrenage du grand rouet qui actionnait une roue à pignon qui elle-même entraînait la meule tournante. Ils étaient réalisés dans du bois de pommier. Le moulin est encore en état de fonctionner, mais les travaux pour la remise en état sont tellement élevés que Eugène décide d'arrêter la minoterie. Il faut dire aussi que les moulins après la guerre 14 /18 sont de plus en plus concurrencés par les moulins à eau,

 Eugène se tourne alors délibérément et uniquement vers l'agriculture et  en 1922, il décide d'agrandir son exploitation. Pour ce faire, il envisage de construire étable et écurie. Le volume de pierres disponible étant insuffisant, il décide de démolir la partie haute du moulin et ainsi récupère les pierres nécessaires à la construction de ce nouveau bâtiment. Il faut dire que le moulin n'était plus entretenu puisque maintenant devenu inutile ; avec les intempéries il perdait petit à petit ses bardeaux de toiture en châtaignier et l'eau commençait son travail de sape. En effet, en ruisselant l'eau de pluie commençait à déjoindre les pierres qui étaient maçonnées seulement avec de la terre argileuse  et des lézardes commençaient à être visibles il devenait maintenant dangereux de s'approcher du pied de la tour.   Claude

 

 


21/01/2010
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Arc en ciel d'Océanie (Sur la cote Est de Tahiti)

Arc en ciel.jpg

 

Bel arc en ciel d’Océanie

Aux jolies couleurs de la vie

Pont de couleurs et d’harmonie

Entre la mer et le ciel gris

 

Voir le soleil avec la pluie

Et ces couleurs qui me sourient

Pour aujourd’hui je suis ravi

Plaisir de vie, ataraxie

 

 Dès lors de  ton apparition

Tes sept couleurs en réfraction

Dues au soleil et ses rayons

Evoquent pour moi bien des questions

 

Ont-elles une signification

Ou bien simple superstition ?

Ton rouge est-il depuis toujours

Lié au cœur et à l’amour ?

 

Le bleu aux rêves merveilleux

Ou simplement  reflet des cieux ?

Le jaune est-il la référence 

De l’or et de son  opulence ?

 

L’orange symbolise la confiance

Ou au contraire de la méfiance ?

Le vert peut-il porter malheur

Ou  l’espoir d’un monde meilleur ?

 

Violet, couleur mélancolique 

Ou vision du monde magique ?

Pour l’indigo je suis septique

Est-il réel ou symbolique ?

 

 


07/05/2014
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Ma japonaise

M A   J A P O N A I S E    (Acrostiche)

 

   Ma Japonaise n'est plus là 

   A cause de toi Ikebana

 

  Je  me sens seul et perdu

  Avec mon grand  Sogétsu 

  Pourtant au pays du Mikado

  On était si bien avec toi  Ikénobo

  Nous étions enlacés sur le Tokomona

  Avec autour  les discrets et gracieux Chabana

  Il y avait aussi ces jolies fleurs jetées en Nageiré

  Sur la nudité de nos corps fusionnés, puis apaisés

  En cette nuit là, de nous deux, aucun ne s'en shokas                                

                                                

                      Japoniaiseries   (fiction )

                               sur le thème de l'Ikebana

                                                                      

 

Ikebana : Art japonais basé sur la composition des fleurs

Sogetsu : École d'Ikebana, Arrangement moderne du Moribana

Ikénobo : La plus ancienne  école d'arrangement des fleurs (Ikebana)

Chabana : Bouquet modeste mis suggérant l'essentiel en Ikébana

Nageire  Bouquet vertical ou incliné en cascade

Tokomona : Alcôve surélevée permettant de présenter les bouquets dans la maison japonaise                 

Shoka : Un des plus anciens style de l'Ikébana

 

Nageire

 

 

Moribana

 

 


05/11/2010
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Rasta Chaînes

P8110171.jpg

 

Du chêne pour ma sculpture,

Des chaînes pour ma coiffure,

Déchainé les jours de fête,

Enchainé à la fumette,

 

Je traine le jour ma peine,

J’enchaîne ma vielle rengaine,

Je joue souvent de la guitare,

Les soirs jusqu’à très tard,

 

Je tiens ce gout de la musique,

De mes aïeux venus d’Afrique,

Enchaînés vers l’Amérique,

Jusqu’à la Jamaïque,

 

Cheveux au vent sur ma Harley,

En écoutant du Bob Marley,

Sur les marchés sous mes dreadlocks,

Je vends mes petites breloques,

 

Je suis accroc à la Ganja,

Et j’écoute en boucle  Kaya,

Mais bientôt pas de panique,

J’ai ma cibiche électronique,

 


19/06/2013
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Arlequin

Arlequin.jpg

 

Arlequin  (Des mots sur mes Emaux) (1)

 

Pour séduire la belle colombine

Evincer Pierrot j’ai ma combine

Je mets mes beaux  vêtements  rapiécés

Fait de triangles, losanges et de carrés

 

J’aime toutes ces couleurs bariolées

Et n’ai point de couleurs préférées

Le vert satin me sied assurément

Et le blanc me va aussi comme un gant

 

Je peux aussi comme le caméléon

Passer du marron au rouge vermillon

Juxtaposer des roses avec des bleus

Des couleurs unies ou des camaïeux

 

Lorsque je suis articulé moi l’Arlequin

On me surnomme alors de joyeux pantin

Mais cette fois ci pas de panique, je suis statique

Car réalisé et fixé dans cette belle mosaïque

 

(1) Mosaïque  réalisée en Emaux de Briare

 


10/02/2013
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Crépuscule sur le lagon

 

C’est l’heure où le soleil se meurt avec le jour,

Où la mer a rougi sous son baiser d’amour !

C’est l’heure du silence où déserte est la plage,

Où crisse sous nos pas le brillant coquillage.

 

Où porté par la brise un dernier pétrel

Soudain en passant vous frôle de son aile

Et la vague n’est plus qu’un soupir qui  soulève

Son corps harmonieux qui s’étend sur la grève.

 

C’est l’œil de feu d’un phare au lumineux faisceau,

C’est l’étoile filante en s’arrachant d’en haut

Se noie au grand large où l’horizon s’efface,

Sombrant dans l’infini qui absorbe sa trace !

 


04/01/2014
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Jour de pluie à Tahiti

Hé oui, des mots choisis, des rimes en i
           

 

Encore cette nuit

Depuis mont lit

En insomnie

J'entends la pluie

 

Ce matin mercredi, je suis assis

Sur internet avec ma souris

Et consulte la météorologie

Qui prévoit encore pour aujourd'hui

 

Une journée avec du temps gris

Quelques ondées après midi

En Polynésie m'avait-t-on dit

Pas une journée sans éclaircie

 

Mais depuis un mois et demi

Rien ne va comme on m'a dit

Jour et nuit tombe cette pluie

Ca devient long ce temps maudit  

 

Avec toutes ces intempéries

Les rivières sortent de leurs lits

Dans la chaine, il y a des éboulis

Et le toit de ma maison fuit

 

Pour oublier  tous ces petits soucis

Je sculpte et ponce debout bien à l'abri

Dans le bois de rose :Tané Pa'ari (1) 

Qui deviendra un porte parapluie

 

Heureusement, il y a les amis

Avec qui nous sommes réunis

On devise pour tromper l'ennui

Dans cette attente d'une embellie

 

(1) Tané Pa'ari ( Homme sage en langue Tahitienne )




21/01/2010
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Restauration du vieux moulin

 

  

 

Le permis de construire est accordé 

Les travaux bientôt vont démarrer

Mais  il  faudra  avant  de  maçonner

Trouver les pierres nécessaires à hourder

 

Cela ne fut pas simple pour le maçon

De  dénicher  le volume  de  moellons

Indispensable à la reconstruction

De cette vieille tour en rénovation

 

Puis  les  ouvriers  se  mirent  à  la tâche

A coup de marteaux, burins et de chasses

Taillant le grès pour lui donner une face

Qui sur le mur, bientôt trouvera sa place

 

Il  fallait  pour  les  angles  et  les  tableaux

Trouver  les  blocs  supportant  les  linteaux

Parmi les pierres et moellons les plus beaux

Puis  aligner  les  arêtes   au   cordeau

 

Les mettre en place, respecter les épures

Parfaire  et  rectifier les  épaufrures 

Au fur et à mesure des embrasures

Pour y placer plus tard les ouvertures


 


Ce fut ensuite le tour du charpentier

Qui, avec l'aide de ses coéquipiers

Dût  assembler  les  arbalétriers

Depuis les entraits jusqu'aux arêtiers 

           

Le couvreur plaça plus tard les tasseaux

Il  fixa  les  voliges  et  les  liteaux

Sur lesquels  il traça lignes de pureaux

Pour la pose des ardoises et du huteau

 

Une  grue vint pour soulever la toiture

Et  la replacer  au-dessus  du  mur

Aujourd'hui finit la belle aventure

Le moulin désormais a  fière allure

 

Cette  restauration n'aurait pu se faire

Sans les artisans  et  leur savoir-faire

Pas de  contretemps ni de  laisser-faire

Jamais  travail  ne fut  à  refaire

 

Les ouvriers  maçons  de la  Ruelle

Maniant le  fil à plomb  et la truelle

Sur les échafaudages  et  les échelles

Pour maçonner le mur de la tourelle

 

Le Charpentier  expert en rénovation

Pour mettre en place  pannes et chevrons

Sablière, contre-fiches  et  le  poinçon

Avec  ses  ouvriers   de  tradition

 

Le couvreur  avec  ses compagnons

Toujours présent pour les opérations

De taille d'ardoises en écaille de poisson

Jusqu'à la girouette pour la  finition



 

Le texte ci-dessus est paru dans la revue N° 93 de l'association :

''Sauvegarde des moulins de Bretagne''



21/01/2010
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Saisons

Les grenouilles coassent

Dans l’étang bas des landes

Début du printemps

 

Dans la nuit d’été

Mes idées vagabondent

Sous la voie lactée

 

Les odeurs suaves

Des champignons en sous bois

L’automne n’est pas loin

 

La neige en hiver

Recouvre les petits crocus

Qui déjà fleurissent


09/02/2011
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Afrique




Femme marron  et dévêtue

Au  ventre rond  et tendu

Elle marche dans la savane

Au son rythmé du tam-tam

Sous la voûte céleste étoilée

Vers la  grande forêt parfumée




22/01/2010
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Chevelures parures

Lumière de septembre

Propice aux jeux d'ombre

Ce joyeux clair-obscur

Valorise la sculpture

De la chevelure parure


Sculptée dans un bois de Miki-Miki (pemphis Acidula) de l'attol de Hao (Polynésie) 

 

Tombant sur l'encolure

De cette petite sculpture

Son ondoyante chevelure

Lui sert de jolie  parure


Sculptée dans un bloc de Stéatite (pierre savon) région de poébo (Nord est de Calédonie)

 

 



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Maternité

 

La Vahiné et son enfant : Sculpture réalisée en bois de Miki-Miki de Polynésie


20/07/2010
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